Depuis des années, la misère, l’injustice, et l’individualisme ont progressé par une violence morale et physique toujours plus offensive et agressive.
Cette voie sociétale inhumaine a provoqué une grande détresse psychologique et humaine en l’espace d’une décennie. Il existe aujourd’hui en France près de sept millions de travailleurs pauvres et plus d’un million de sans domicile fixe.
Dans cette chronique, je souhaite exprimer à travers mon témoignage, la condition de vie des sans domicile fixe.
Comme à mon habitude, afin de me rendre à mon lieu de travail ou pour rentrer tout simplement chez moi, je suis obligé de monter ou descendre du train à la gare de Lyon Perrache.
Chaque jour, à la gare, je croise toujours plus de sans domicile fixe. Il est révoltant de voir à notre époque, à l’heure de la révolution technologique une telle misère.
Régulièrement, lorsque j’ai un peu de monnaie sur moi, je donne une petite pièce à ces pauvres malheureux. C’est avec un petit sourire et avec un grand cœur qu’ils me remercient.
Il y a quelques semaines de cela, j’ai fais la connaissance d’un de ces SDF. Je lui avais donné quelques euros. Très touché et pour me remercier, il s’était approché de moi et m’avait fait une bise sur le front. Il m’a salué et m’a déclaré « des gens comme toi il n’y en a pas beaucoup. Que Dieu te garde. Maintenant tu fais partie de ma famille ». Cette phrase montre le niveau d’estime ainsi que l’honnêteté que peuvent avoir ces personnes pour des gens qui les respectent, les considèrent et leur consacre un peu de leur temps. Nous avons parlé pendant presque un quart d’heure et il m’a expliqué sa condition de vie.
Assez triste et malheureux, je dois vous le dire.
Depuis ce premier contact humain, à chaque fois que je le croise, nous nous mettons à discuter. Il est heureux de s’exprimer sincèrement avec moi.
Il fait partie de ces braves gens honnêtes que la vie a frappé d’une malchance. Beaucoup d’entre eux ont tout perdu du jour au lendemain.
Il me confiait qu’il travaillait à l’époque dans une entreprise de manutention qui a fermé pour se délocaliser à l’étranger. Il a perdu son travail et à cette époque il percevait un salaire de 5000 francs.
Malgré ses tentatives pour retrouver un emploi, il n’obtiendra rien. Il se fera envoyer d’une agence à une autre. Pendant un certain temps il touchera une indemnité de 3000 francs par mois. Plus tard, il ne touchera qu’une misère. Ne pouvant plus vivre décemment et n’arrivant plus à payer son loyer, il a été expulsé de son appartement comme un mal propre.
Là commence sa seconde vie. Depuis des années, pour survivre, il est obligé de faire la manche et de dormir dans la rue ou parfois dans un foyer lorsque cela lui est possible.
Il m’avoua qu’il était parfois obligé d’attendre jusqu’à 21 heures pour savoir si il peut se procurer un lit au foyer. Parfois, son attente et sa patience ne déboucheront sur rien. Il est donc contraint de dormir sur les trottoirs gris et froids.
Vous l’aurez compris, lui et ses compagnons d’infortunes disposaient, à un moment de leur vie, d’une situation sociale et professionnelle qui leur permettaient de vivre humainement et dignement.
Aujourd’hui, ils sont les premières victimes du mondialisme et de l’esclavagisme moderne.
Je suis d’autant plus révolté et consterné par cette situation, lorsque j’entends les grands humanistes, ces grands cœurs de gauche et ces bobos des quartiers aisés s’exprimer contre la misère, l’exclusion et pour la solidarité. Je les vois de mes propres yeux, ils sont les premiers à ignorer ces français dans la détresse. Ces hypocrites ne veulent, que par leur verbiage, se donner une bonne conscience morale. Cela ne les empêchent pas de mépriser et d’insulter ces braves gens.
Les patriotes considèrent que ces français sont des citoyens responsables et respectables comme les autres. Ils doivent par conséquent être écoutés et respectés.
Nous défendons une politique de justice sociale et humaine dans le cadre protecteur de la nation.
Nous sommes les artisans de cette action politique qui n’a que pour conscience et priorité de soutenir et promouvoir la renaissance des valeurs sociales, solidaires, humaines et nationales.
Cette voie politique est garante de l’unité populaire et française.
Jean Jaurès affirmait deux déclarations très juste : « A celui qui n’a rien, la patrie est son seul bien » et « Le premier des droits de l’homme c’est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du travail ».
Les patriotes ne peuvent qu’approuver une telle vision humaine et une telle justesse sociale de la société.
Nous devons incarner les porte-voix de tous ces Français méprisés et insultés par des irresponsables politiques et par cette nouvelle classe et génération de bobos représentant la moralité outrancière, incarnant l’arrogance anti-populaire ainsi que l’insulte et la calomnie contre la nation.
Jacques Cheminade déclarait dans un discours qui était adressé aux jeunes du mouvement Solidarité et Progrès, que « nous devons être des bâtisseurs de Nations ».
Je soutiens une telle déclaration. En ce sens, nous devons nous aussi être les bâtisseurs de la Nation Française de demain. Nous inspirons à rétablir la justice et à défendre la dignité humaine au sein de la Nation. C’est là le sens de notre engagement politique et de notre lutte pour la paix et l’humanité car la patrie nous rassemble.